Comme toutes bonnes AS, je prépare mon chariot pour faire mes

tours (cf http://asnuit.canalblog.com/archives/2006/04/09/1672765.html). 

Quand je connais mes patients, je sais quoi prendre dans la réserve ( combien de draps, alèses, protections, etc... ), Quand je ne les connais pas, j'en prends un stock suffisant en me basant sur les transmissions de mes collègues de jour.

Après quelques nuits dans le même service, je sais qui à besoin de quoi... enfin... je pense savoir !

Je peux prendre, pendant plusieurs nuits, une protection, une casaque, une couverture,... en plus, au cas où. Si cela ne me sert à rien, je ne les prends plus, pour alléger mon chariot, et... CRAC... c'est toujours à ce moment qu'on me demande ce que je n'ai pas pris cette nuit là !!

Certes, à part me faire faire des pas en plus jusqu'à la réserve, ça n'a pas trop d'incidence, mais c'est quand même bizarre ! C'est presque systématique !!

J'en avais parlé à une collègue un jour, et il lui arrivait la même chose mais je n'ose pas trop en parler à d'autres de peur qu'on me prenne pour une folle !!

HELP !! Si ça vous arrive, dites-le moi, je me sentirai moins seule !

J'ai besoin de vos conseils.

J'aimerais, pour ma culture personnelle, apprendre l'écriture en braille.

J'ai déjà les manuels mais, pour mieux l'intégrer, j'aurais besoin de matériel. Je pense qu'au début une tablette à cuvette et un poinçon me suffiraient mais il y a peut-être des compléments dont j'aurais besoin et où les trouver ? ( Il y a l'association AVH mais il y a peut-être mieux ? ) 

Merci de me renseigner.

Vous l'avez déjà peut-être vu sur facebook mais comme je trouve l'idée très bonne, je la mets aussi sur mon blog.

En espérant qu'aucun d'entre nous n'ai jamais à l'utiliser !

Hier, je lisais un note de service qui venait de paraître à l'hôpital.
Ma 1ere réflexion à été : ( je vous la livre comme elle m'est venue, désolé pour les oreilles chastes )

" C'est tout con mais c'est pas con ! "

Voila ce que disais, en substance, la note :

" Dorénavant, il sera mis à disposition du personnel des cartons afin d'y mettre les affaires des personnes décédées pour les remettre aux proches "

Je vous explique :

Jusqu'alors, et dans la plupart des hôpitaux, lorsque nous regroupons les affaires d'une personne décédée, soit parce qu'il n'y a pas assez de valises ou parce que la personne est entrée sans sac, nous mettons tout dans des sacs poubelles gris.

Lorsque les proches viennent chercher les affaires, nous leur remettons ces sacs poubelles.

Nous n'y pensons pas toujours car, si on commençait à réfléchir à ce genre de détails nous aurions beaucoup de mal à prendre du recul mais imaginez le symbole ! Les proches viennent de perdre un être cher et ils repartent avec des sacs poubelles, combien ont du s'imaginer que nous " jetions " la vie de la personne décédée.

L'hôpital du Vésinet à donc décider de mettre à disposition des cartons tous simples afin que le personnel y range les affaires du patient et les remettent aux proches.

C'est juste une affaire de " symbolique ", mais dans ces cas, la symbolique est très importante.

Bravo aux personnes qui ont réfléchis à la question et qui en ont sortis une idée positive.

Cela fait 1 an que j'ai mis mon métier d'AS entre parenthèses.

J'ai quand même voulu que ce blog reste en place car, à travers les commentaires, j'ai pu remarquer qu'il pouvait être un peu utile mais...

... depuis quelques temps je reçois des commentaires qui ne parle que, pratiquement, de mes fautes dans les articles !

Je serais même, d'après certains, une honte pour les aide-soignantes !

Je ne vous ferais pas l'affront de vous dire que je ne fais aucune faute, je sais que ce n'est pas vrai mais il me semblait que le fond des sujets était plus important que la forme.

Je ne suis pas très bonne en grammaire et je suis beaucoup trop speed pour me relire, voila mes défauts mais je pense faire des phrases structurés en relatif bon français. 

Quand à être une honte pour la profession, désolé ! Enfin, je pense n'être pas trop mauvaise dans ma profession et les fautes de grammaire n'entrave en rien ma pratique !

Je laisse ce blog actif encore quelques mois mais si les lecteurs continus à plus s'interesser à corriger mes fautes qu'à s'interesser au sujet, je le fermerai.

Voilà 15 ans que j'exerce mon métier d'aide-soignante.

Souvent je me suis senti insatisfaite car je n'arrivais pas à apporter le petit plus à mes patients.

Gros problème, je ne trouvais pas ce qu'était ce petit plus que je voulais leurs apporter.

Après 7 ans en orthopédie, j'ai retrouvé une raison d'exercer en cancérologie. Malheureusement, il ne m'a pas été permis d'y rester ( restructuration du service ).

En passant de nuit, j'ai trouvé autres choses qui m'ont satisfait... un temps.

Alors, j'ai réfléchis, j'ai cherché et j'ai trouvé.

Recherches de renseignements sur le métier, sur les écoles, demande de financement refusée puis acceptée...

Je commence ma formation de SOCIO-ESTHETICIENNE le 6 septembre.

Ne vous méprenez pas, je ne renierais jamais mon métier d'aide-soignante. Je l'aime et j'en suis fière. C'est d'ailleurs à cause du lien qui m'attache à ce métier que ma 1ère demande de financement à été refusé : dans ma lettre de motivation, on pouvait comprendre que je voulais suivre cette formation pour avoir un plus en tant qu'aide-soignante, et ils ne financent que les changements d'orientation.

Au fil des démarches, depuis 2 mois, pour la rentrée, les doutes n'ont cessé de m'envahir.

Trouverais-je ce que je cherche dans cette profession ?

Ne suis-je pas trop vieille pour reprendre des études ?

Vais-je y arriver ?

etc...

Et puis, une femme de mon âge est arrivé dans mon service. Cancer du sein fulgurant, à un stade très avancé. Des problèmes pulmonaires l'empêchaient de respirer normalement, ce qui lui causait des crises d'angoisses lorsque la saturation descendait au plus bas. Nous restions près d'elle, pour tenter de l'apaiser mais cela ne servait pas à grand chose.

Lorsque j'étais à ses côtés, j'observais ses ongles, magnifiquement manucurés. C'est là que j'ai su que je faisais le bon choix. Offrir un réel moment de plaisir et de détente même lorsque, médicalement, plus rien n'est possible.

Cette dame est décédée lundi dernier, avec nous. Et je me suis jurée d'exercer mon nouveau métier en pensant à elle.

Je ne ferme pas définitivement ce blog car je serais toujours à l'affût de l'actualité médicale, et j'aurais sûrement encore des choses à dire.

Si je créée un blog sur la socio-esthétisque, je vous en ferais part.

Je vous mets un lien vers une vidéo de Pôle Emploi qui explique assez bien ce métier méconnu :

http://www.dailymotion.comwww.dailymotion.com/video/xaqdus_socio-estheticiennesocio-estheticienne_news

Ainsi que la fiche métier du ministère de la santé :

DÉFINITION

Réaliser des soins socio-esthétiques adaptés, le toucher relationnel, l'hygiène corporelle appliquée et les soins portés sur l'apparence de la personne dans le but de revaloriser l'image de soi et de favoriser la réparation identitaire contribuant à l'inscription de la personne dans son environnement.

AUTRES APPELLATIONS

Psycho-socio esthéticien(ne)

PRÉREQUIS

et formation de niveau bts psycho-socio-esthétique (première session : fin 2008)

A bientôt...

Avez-vous entendu la dernière campagne publicitaire radio d'un certain laboratoire qui fabrique un certain petit appareil que nous connaissons bien pour vérifier la glycémie ?

" Un test, un bisou " tel est le slogan.

En gros, à chaque fin de test, la personne se fait un bisou sur le doigt.

Il y a plusieurs personnages de différentes tranches d'âges qui lancent le slogan.

Lorsqu'il s'agit d'un enfant qui se fait faire un bisou sur le doigt par son nounours, c'est très mignon mais quand ce sont des adultes, et même des personnes âgées qui entrent en scène, cela devient totalement grotesque !

J'ai une tante diabétique et 2 amies qui ont fait un diabète gestationel. Je ne me les imagines pas du tout se faire un " p'tit bibi sur le didi  " après avoir fait leur dextro !

Il est important de surveiller son diabète mais cela ne sert pas à grand chose de prendre les patients pour des enfants !

Ne nous rabaches-t-on pas tout au long de nos études d'AS de ne pas infantiliser la personne soignée ?

Cette nuit je regarde Harry Roselmack en immersion avec les S.D.F.

Mon dieu, que j'ai honte de vivre dans ce monde...

Mon dieu, que je suis fière d'être aide-soignante.

J'aurais pu être secrétaire ( j'ai mon BEP ! ), mais je suis aide-soignante et j'ai la possibilité d'aider les gens.

J'aimerais en faire tellement plus, mais je suis comme tout le monde, mon petit bout du nez à moi d'abord.

Mais, je contribue d'une demi-goutelette à cette océan de besoin humain, et c'est déjà un début...

Je profite de son entrée à l'Académie Française pour rendre hommage à une femme que je vénère ( et je pèse mes mots ! ) plus que tout

Madame SIMONE VEIL

depuis l'âge de raison, j'admire son combat acharné pour le droit à l'avortement et à la contraception.

Lorsque j'ai lu son livre " Une Vie ", j'ai découvert son histoire dans les camps nazis et toutes les horreurs qu'elle a enduré, ce qui à décuplé mon admiration pour cette grande Dame.

Je pense, qu'avec B. Kouchner, qu'elle fut notre meilleure ministre de la santé.

Depuis son statut d' Académicienne, appelé aussi " Immortelle ", je me suis mis à rêver que ce n'est pas qu'une expression. Ce n'est qu'une douce illusion mais je lui souhaite la plus longue vie possible.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Veil

" Pendant vingt-trois ans, ses médecins l'ont cru dans le coma. Rom Houben était en fait éveillé, mais dans l'impossibilité de communiquer car emprisonné dans un corps totalement paralysé. "

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/11/24/considere-dans-le-coma-par-la-medecine-son-cerveau-est-en-fait-intact_1271125_3214.html#xtor=AL-32280184

Des infos comme celle-ci vous glace le sang, vous donne la chair de poule, vous amènes aux larmes...

Quelle horreur !

J'ai peine à imaginer la vie de cet homme enfermé dans son propre corps pendant 23 longues, très longues années...

Heureusement que sa mère et ses proches y croyaient encore en lui parlant, le promenant, ...

Quand on nous apprend à faire attention à ce que l'on dit devant une personne dans le coma...

J'ai toujours essayé de l'appliquer mais, maintenant, je pense que je n'essayerai plus, j'en ferais une règle essentielle !

La médecine n'est pas une science infaillible, encore un bel exemple, mais l'humanité ne doit jamais nous faire défaut.